“On ne donne pas, en général, le nom de crise à cette période de la vie. On réserve ce terme à la crise d’adolescence ou à celle du milieu de vie. Pourtant, si l’on se réfère à l’étymologie du mot « crise » (le mot grec krisis signifie à la fois « action de se séparer » et « choix »), il n’est pas déplacé de regarder le passage à la retraite comme une crise.
Le nouveau retraité est en effet contraint de se séparer de ce qui structurait une partie importante de sa vie antérieure : un emploi du temps bien (parfois trop) rempli, des collègues de travail, un patron, souvent une équipe de collaborateurs, la raison sociale de son employeur –qui fonctionne comme référent identitaire ou d’appartenance- une fonction, et toute l’utilité sociale qu’elle recouvre, un statut de pouvoir et de responsabilité, des habitudes, un salaire, parfois des engagements syndicaux ou de comité d’entreprise…
Dans le même temps, ce même nouveau retraité est obligé de faire des choses pour organiser autrement sa vie. Comment occuper son temps libre ? où vivre ? comment réaménager son lieu de vie, s’approprier différemment les espaces ? Quelles priorités, quel sens donner désormais à sa vie ?
La crise du départ à la retraite est une crise de l’image de soi, de l’amour de soi, de la représentation que l’individu a de lui-même. Cette crise va entraîner des changements de son environnement, une ré interrogation de son parcours.
Le sujet est confronté à des pertes. Perte notamment des supports d’identification (le travail comme moyen de réalisation, les groupes d’appartenance). Les pertes vont entraîner un processus de deuil à un double niveau : le corps qui change et le statut qui est modifié. Ce processus s’accompagne d’angoisse. Le moi ré évalue ses limites. C’est la fin du rêve d’éternité qui nous anime depuis l’enfance. Il faut avoir la capacité à reconvertir, à sublimer, à investir l’énergie libérée par le travail et la déployer vers de nouvelles cibles ».
Extrait de l’ouvrage collectif « l’entrée dans la retraite, nouveau départ ou mort sociale ? » dirigé par Dominique Thierry, vice-président de développement et emploi et bénévolat de France.
Je propose de vous accompagner pour préparer ou appréhender cette transition afin de pouvoir profiter pleinement de ces belles années qui vous sont offertes. Le plus important est d’apprendre à être ce que l’on est, plus ce que l’on fait. Nos séances vous permettront de faire le point pour vous reconnecter à celui ou celle que vous êtes réellement -sous le masque social et professionnel-, de faire le deuil de votre vie professionnelle et de vous aider à trouver de nouveaux repères afin d’éviter le « blues du jeune retraité » qui survient parfois la première année. Pour celles et ceux qui sont concerné(e)s, nous aborderons également le couple qui doit s’adapter aux nouvelles identités des deux partenaires.
La méthode est basée sur des outils de programmation neuro-linguistique, d’analyse transactionnelle, de communication non violente.
Vous pouvez choisir d’être reçu(e) sur l’île de Bréhat ou dans mon cabinet à Paimpol. Les consultations peuvent également avoir lieu par téléphone ou via skype.
Chaque rendez-vous d’accompagnement individuel dure 1h et est espacé d’environ 15 jours. La séance coûte 60 €.
Un forfait de 160 € est proposé pour 3 séances prépayées.
Au delà de 20′ de retard et en cas d’annulation moins de 48h à l’avance, la consultation est considérée comme dûe.
A lire également, article du 04/10/13 dans marie france : « départ à la retraite, une crise existentielle ? «