La communication non-violente (CNV) est selon son auteur, Marshall Rosenberg, « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». L’empathie est au cœur de ce processus de communication initié dans les années 1970. Le terme non-violent est une référence au mouvement de Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l’autre sans lui nuire. Marshall Rosenberg s’appuie également sur les travaux de l’économiste chilien Manfred Max-Neef, qui a analysé les besoins humains.
Pour Marshall Rosenberg, le but de la CNV est de » favoriser une qualité de relations qui va permettre de répondre aux besoins des uns et des autres en étant uniquement motivé par l’élan du cœur et la joie de le faire. »
Le processus de communication non-violente peut être utilisé de trois manières :
- pour clarifier ce qui se passe en soi (auto-empathie)
- pour s’exprimer d’une manière qui favorise le dialogue
- pour écouter l’autre d’une manière qui favorise le dialogue quelle que soit la manière de s’exprimer de l’autre
Pour que ce processus favorise réellement la coopération et le dialogue, cela suppose deux cadres :
- une attention au moment présent
- une intention claire de favoriser le dialogue et la coopération