Bon, ben, on y est. Quand j’ai créé mon blog, il y a un an, c’était un projet, un rêve un peu lointain. Et là, on y est. Enfin presque.

On a quitté le plat pays, non sans un pincement au cœur, il y a maintenant plus d’un mois. On ne regrettera pas son ciel si bas et si gris qu’un canal s’est perdu et pendu mais plutôt certains de ses habitants qui resteront pour toujours dans un coin de mon cœur.

Nous voilà donc de retour sur la terre sacrée de mes ancêtres, en pays breton. Pour le moment, on est en transit en rase campagne dans le moulin de mon grand-père qui était meunier (tu dors ?). Inutile de préciser que l’adsl ne passe pas par ici et donc que je ne blogue que très peu.

Proches, si proches de concrétiser un rêve de gosses d’aller vivre sur une petite ile. Une petite ile sur laquelle les voitures et leurs particules fines sont bannies. Une ile chargée à bloc en ions négatifs (je vous ferai un petit article sur le sujet pour vous éclairer sur leurs bienfaits, promis). Une ile sur laquelle il fait tellement bon vivre que des agapanthes et des figuiers ont décidé d’y pousser.

Le bonheur que ça va être d’accompagner des personnes à évoluer sur le chemin de la conscience et de l’éveil dans un pareil endroit. Ça m’en donnerait presque le tournis d’être si près du but.

Pour le moment, le bonheur, c’est de voir mon petit bonhomme courir avec ses bottes et son ciré, sous le soleil du printemps naissant, faire ploc-ploc dans la boue et dans les flaques sur la plage. L’entendre imiter les vaches, les ânes et les cochons parce qu’il les a vus en vrai, le voir galérer parce que ses mains sont trop petites pour tenir tous les coquillages qu’il a ramassés…ça, ça n’a pas de prix.

Je suis donc en train de préparer un atelier « oser suivre son élan de vie » pour l’association Ell’à Brest et vais continuer sur ma lancée pour concocter des stages de réalignement personnel, riches en outils en tout genre pour passer le relais à un maximum de monde.

Va juste falloir songer sérieusement à aller acheter une paire de bottes. Parce que, sans rire, c’était pas une accroche marketing « troquer mes mules contre des bottes de fermière »…j’en ai besoin. Je crois qu’Aigle continue à fabriquer une partie de ses produits dans la Vienne, je m’en vais vérifier tout ça.

Et, ça s’achète où, les bottes de fermière fabriquées en France ?