Deuxième volet de la série « comment s’aimer », cette semaine « Je cultive l’affirmation de moi, en allant à la rencontre de mes véritables besoins. »
- Je prends conscience et j’accepte que je ne suis pas et que je ne serai jamais parfait.
- Je cultive l’affirmation de moi, en allant à la rencontre de mes véritables besoins.
- Je réalise que ce que je sais faire ou ce que je fais ne me définit pas.
- Je fais taire mon juge intérieur.
- J’ose dire non
- J’accepte les critiques en comprenant que chacun ne parle que de soi et j’essaie d’en tirer quelque chose de positif
- Je me donne des objectifs réalistes
- J’arrête de me comparer. Je suis unique. Chacun est unique.
- Je commence à pratiquer la gratitude pour ce que j’ai plutôt que de focaliser sur ce que je n’ai pas
- Je prends conscience que mon corps est un véhicule fantastique et j’arrête de penser du mal de lui, d’être exigeant vis à vis de lui.
Pendant tout un temps, quand on me demandait « ça va? », j’ai répondu « oui…je crois ».
En fait, ce qui me faisait hésiter, c’est que rien « à l’extérieur » ne pouvait justifier que j’aille bien. Rien de spécial ne se passait dans ma vie pour que je puisse affirmer que j’allais bien grâce à ci ou ça.
Cela fait maintenant plus de 10 ans que je travaille à ça. Un de mes formateurs avait affirmé lors de ma première année de Programmation Neuro-linguistique en 2006 « il vient c’est bien, il ne vient pas, c’est bien » et je m’étais dit « waou, un jour peut-être, je parviendrai à vraiment ressentir ça » et bien, cela fait maintenant plus d’un mois que, quoiqu’il se passe à l’extérieur, mon bien-être intérieur n’est pas affecté. Ou très peu. Je dirai plus précisément « très peu longtemps ».
En effet, il vient, c’est bien, il ne vient pas, c’est bien. Mon bien-être n’en dépend pas. Qui que soit ce « il », quoi que soit ce « il »…
J’ai été persuadée pendant très longtemps, que cette possibilité n’était imaginable que pour des moines bouddhistes qui vivent reclus et ne sont pas confrontés au tracas du quotidien…je ne pensais pas que quelqu’un avec une vie « normale » pouvait parvenir à cet état. Et moi, encore moins !
Je suis loin d’être une wonderwoman. C’est pour ça que je témoigne de tout ça ici. Je suis une femme normale. Comme vous qui me lisez. J’ai oeuvré petit à petit pour travailler à mon bien-être intérieur et faire en sorte qu’il soit exclusivement géré à l’intérieur. Indépendamment de ce qu’il se passe à l’extérieur. Personne ne « me fait ça, à moi ». Je lâche cette idée que les gens font quelque chose « contre » moi. Ils font ce qu’ils ont à faire. Avec leur système de croyances, leurs convictions, leur volonté d’oeuvrer. Ils ne « me » font rien à moi. Je m’évertue à ne pas nourrir ces pensées que les gens font « contre » moi. Je me libère de cette idée que les gens agissent pour me nuire. Chacun agit pour soi. Pour répondre à son propre besoin.
Donc depuis peu, j’arrive à répondre « oui » quand on me demande si ça va. Indépendamment de ce qu’il s’est passé dans ma journée, des événements extérieurs qui ont pu se produire. OUI, CA VA !
Ce que je suis, la manière dont je me sens, n’est pas dans les mains de l’autre. Sinon quel pouvoir je lui donne…Et parfois, quelle pression je lui mets. Si mon bien-être dépend des choix, des actes ou des paroles de l’autre, je perds mon pouvoir intérieur, je suis bien loin d’être assise dans ma puissance intérieure.
Parfois, des événements extérieurs viennent se heurter à moi et me tracassent, me turlupinent mais ça dure quelques heures, grand maximum. Je fais confiance, Je sais que la vie suis son cours, quelque soit mon envie de la maîtriser et qu’il y a des choses sur lesquelles je n’ai pas de prise…alors je m’abandonne à la vague, aux flux et reflux et je laisse les choses se passer comme elles doivent se passer. Ca ne veut dire en rien que je suis passive ou que je m’en fiche. Je me demande « de quoi ai-je besoin ? » et j’essaie de me le donner.
La semaine dernière, j’ai appris une nouvelle qui m’a quelque peu contrariée…et dès le lendemain matin, je me suis posée et je me suis demandée de quoi j’avais besoin, profondément.
Je ne peux pas empêcher les gens de dire ou faire.
Ni les événements extérieurs d’arriver.
Je me suis dit, j’ai besoin de paix.
Alors j’ai lâché cette nouvelle. Comme si je la remettais au grand « tout », que je la confiais à l’Univers pour qu’il en fasse ce qu’il devait en faire. La suite ne m’appartient pas mais moi, je m’offre la PAIX. J’arrête de ruminer, d’imaginer ce qui pourrait se passer si cette nouvelle se confirmait. Je m’offre la PAIX. Tout simplement. Et quand les pensées reviennent sur le sujet, je les accueille avec le sourire et je les conduis vers la porte de sortie, car j’ai décidé de m’offrir la paix et de m’y tenir.
Le plus compliqué, en règle générale, est de parvenir à identifier son besoin réel. Malheureusement, on ne nous enseigne pas ça à l’école. La communication non-violente (CNV) transmise par Marshall Rosenberg aide beaucoup à éclairer sur nos besoins. Selon la CNV, un besoin est une énergie vitale qui nous mobilise pour agir dans le sens qui va nous faire croître. Les besoins ne sont attachés ni à une personne en particulier, ni à un objet. Ne pas confondre les besoins avec les moyens pour les satisfaire. Il y a grosso-modo six grandes familles de besoins : les besoins de bien-être/survie, d’interdépendance, d’accomplissement, de jeu, de célébration et d’autonomie.
Exemples de besoins : mouvement, repos, sécurité, protection, réconfort, soutien, acceptation, appartenance, considération, empathie, intimité, défoulement, ressourcement, apprentissage, authenticité, créativité, intégrité, paix, sens, réalisation, spiritualité, choisir ses objectifs, ses rêves…
Pour parvenir à toucher son réel besoin, il faut réussir à faire taire le blabla mental qui tourne en boucle sur une situation et écouter son coeur. S’asseoir à l’intérieur de soi et se demander, réellement, de quoi ai-je besoin ? Qu’est-ce qui n’est pas satisfait là, maintenant, pour que ça me touche autant ?
La deuxième étape est de définir les moyens de satisfaire mon besoin. Il n’y a pas qu’un seul moyen de le satisfaire et surtout, cela ne dépend pas forcément de l’autre…Qu’est-ce que moi, je peux faire pour me l’offrir ? Qu’est-ce que je peux mettre en place pour déjà être en chemin ?
L’idée est de toujours revenir en son coeur, s’asseoir en Soi. Pour ressentir ce qui est bon pour moi, ce dont j’ai besoin, ce que je peux m’offrir, là-maintenant. Je ne vais peut-être pas y parvenir tout de suite mais je vais me mettre en chemin…et un jour, le chemin sera parsemé de fleurs printanières et agréable. Je n’y arriverai pas toujours, je ferai de mon mieux. Un pas après l’autre. Pour m’affirmer en tant qu' »être » humain, dans ce que je suis. Indépendamment de ce que je fais ou dis. Indépendamment de ce que l’autre fait ou dit.
Idées de lecture pour vous accompagner ou visionnage d’une conférence traduite en français